Savez-vous pourquoi le loup n’hiberne pas ?

Au chapitre des questions les plus fréquemment posées par nos visiteurs, on retrouve évidemment « Pourquoi les loups hurlent ? » ou encore « Où vit le loup ? ».

Mais nos visiteurs (et notamment les enfants) nous interrogent parfois sur des points plus précis, comme celui-ci : « pourquoi le loup n’hiberne pas ? ». La réponse est simple : parce qu’ils ne sont pas faits pour ça…

L’hibernation, une adaptation des animaux à leur milieu

Tout d’abord, il faut savoir que seules les espèces vivant en milieu très froid hibernent. C’est le cas en particulier des animaux montagnards. La raison en est simple : cette tactique leur permet de survivre aux grands froids hivernaux.

Pour autant, tous les animaux n’hibernent pas de la même manière. Les marmottes le font en colonie, sous terre, alors que l’ours dort généralement seul dans sa tanière. Mais toutes les espèces qui hibernent ont ceci en commun : leur organisme est conçu pour survivre plusieurs mois sans se nourrir. Leur métabolisme ralentit, leur température corporelle chute de plusieurs dizaines de degrés, leur rythme cardiaque et respiratoire baisse… Autant de phénomènes dont le loup serait bien incapable !

Les autres espèces ont donc développé des stratégies différentes pour survivre dans un environnement froid et hostile. Bon nombre d’oiseaux migrent vers des régions plus chaudes avant l’arrivée de l’hiver, par exemple. Les chèvres de montagne peuvent manger à peu près n’importe quoi, ce qui leur permet de survivre avec ce qu’elles trouvent durant la mauvaise saison.

Même les végétaux se sont adaptés à leur milieu : leurs tiges sont plus courtes, ils vivent en touffes serrées, certains possèdent un duvet protecteur sur leurs fleurs ou stockent la chaleur dans leurs aiguilles…

L’adaptation du loup au froid

Revenons à notre Canis lupus. Tout d’abord, il faut savoir que tous les loups n’affrontent pas les rigueurs du froid. Le loup d’Arabie, par exemple, vit dans l’un des lieux les plus chauds du globe ! Reste que bon nombre de loups vivent dans des régions tempérées ou froides.

Les loups résistent au froid grâce à plusieurs adaptations physiques, comme l’épaisse fourrure qui les protège ou leur capacité à jeûner quelques jours si nécessaire – mais en aucun cas six mois !

Le cas du loup arctique, taillé pour les grands froids

Certaines sous-espèces de loup gris présentent des particularités morphologiques adaptées aux rigueurs climatiques. Le loup arctique s’est adapté au froid par un raccourcissement du museau et des oreilles, ainsi que par des pattes et une queue plus courtes. Ces caractéristiques s’expliquent par le fait que le froid touche en premier les extrémités : en limitant la taille des zones exposées, l’animal permet à son organisme de se concentrer sur le maintien d’une température corporelle acceptable pour les organes vitaux.

D’autre part, son pelage blanc, crème ou jaune, le rend moins visible dans la neige. Un atout pour se nourrir en période de pénurie hivernale…

Été comme hiver, venez rencontrer nos loups blancs et gris au Parc de Courzieu !

Venez rencontrer les loups au parc de Courzieu !